C’est une nouvelle génération plus que jamais déterminée. Témoignant d’un engouement incroyable pour les métiers de la santé, et particulièrement celui d’infirmière, la voilà bien décidée à s’engager ! 

 

La pandémie a renforcé une tendance existante 

 

2021 est une année qui porte les stigmates d’une crise de la Covid-19 pas encore tout à fait derrière nous…La santé aura sans aucun doute été le secteur d’activité le plus en prise avec la pandémie qui gangrène notre monde depuis l’hiver 2020. Infirmier(es) et médecins ont dû faire face à une situation sans précédent, affrontant une réalité parfois éprouvante. Que ce soit en clinique, hôpital, EHPAD ou en exercice libéral, l’infirmière a été le pivot de cette crise sanitaire, assurant le lien entre les patients, leurs familles et les médecins. Un positionnement « essentiel » … Qui n’a pas échappé à l’ensemble de la société, très reconnaissante et empathique. Mais ce qui marque le plus, c’est l’enthousiasme des futurs étudiants à envisager une carrière dans la santé, si l’on en croit les récents chiffres de l’orientation. Pour ceux qui en doutaient encore, il y aura un avant et un après Covid. Jusque dans les rangs des écoles d’infirmières. 

 

Pour la troisième année, la filière la plus demandée

 

D'après les chiffres 2021 de « Parcoursup », plateforme nationale dédiée à l’orientation de futurs bacheliers ou d’étudiants en quête de reconversion, les instituts de formation en soins infirmiers – IFSI - ont été largement brigués. Au regard des vœux formulés, il ne fait aucun doute que la vocation est bien réelle.

En réalité, elle ne fait que se renforcer depuis 2019. La crise sanitaire a certes intensifié le penchant pour le métier d’infirmière, mais on observe tout de même que depuis plusieurs années, il y a bien plus de demandes que de places dans les écoles de formation. 

Le processus d’entrée a lui-même évolué. Les instituts de formation en soins infirmiers – au nombre de 330 sur le territoire national - ont renoncé au concours, optant pour une sélection sur dossier via Parcoursup. Un process d’admission en première année d’enseignement supérieur qui ne laisse sa chance qu’à ceux qui auront su fournir un effort sur la durée, depuis la classe de seconde. Comme une sorte de test d’endurance, traduisant la pugnacité et la volonté du candidat…qui en aura de toute évidence bien besoin dans l’exercice d’un futur métier passionnant, mais reconnu pour sa pénibilité. 

 

En 2021, le diplôme infirmier est le plus convoité, et ce pour la troisième année consécutive. Des demandes d’inscriptions qui atteignent le chiffre démesuré de 689 469…pour 31 000 places ! Alors que les réponses de la plateforme ont commencé à tomber depuis le 27 mai dernier, il y aura forcément des déçu(es)…qui, s’il ne s’agit pas d’un phénomène passager, retenteront leur chance l’année prochaine, en espérant que de nouvelles places s’ouvrent progressivement.

 

 

 

 

 

 

« L’idée de me tourner vers le métier d’infirmière m’est venue alors que j’étais encore au collège, en classe de 3ème. J’ai rapidement compris que je l’envisageais auprès d’un public d’enfants. Infirmière puéricultrice par exemple. Sensation renforcée lorsqu’il y a deux ans, j’ai eu la chance de faire un tour du monde durant une année pleine avec ma famille. Amérique latine, Asie…des territoires qui m’ont amenée à réfléchir sur le sens et l’importance de ce métier, les missions humanitaires étant une des perspectives qui m’attirerait. Alors oui, cette pandémie a évidemment renforcé l’idée qu’infirmière est une fonction utile. Qui n’a pas été sensible au dévouement de ces professionnel(le)s ? L’entraide est le socle de ce métier. Mais il est dur physiquement et moralement, il faut être blindé et fort pour s’engager. Et je le suis, plus que jamais décidée à en faire ma vocation. Je débute en septembre prochain à Montpellier, c’est déjà une belle victoire ! » Rose, 18 ans.

 

 

« D’autant que je me souvienne, j’ai toujours eu envie de devenir infirmière. Petite, j’ai eu des problèmes de santé qui m’ont contrainte à être hospitalisée sur plusieurs périodes. L’accompagnement et le dévouement des infirmières m’a durablement marquée. Leur fibre sociale, leur aide, leur écoute. C’est pourquoi, dès que je suis entrée en classe de seconde, j’ai fait le choix d’un lycée qui m’offrait la possibilité de prendre une option dédiée aux métiers de la santé. Puis, logiquement, je me suis orientée vers un Bac ST2S. Depuis, je n’ai jamais douté un seul instant de mon choix. L’évidence s’est confirmée. De plus, je dois avouer que j’ai un modèle tout près de moi, ma mère. Aide-soignante de métier, elle m’a toujours soutenue dans ce choix, tout en ne m’épargnant pas la réalité et la difficulté du terrain. À la rentrée prochaine mon rêve prendra encore plus forme puisque j’intègrerai enfin un IFSI à Agen. Je m’attends à être surprise et bousculée par un métier complexe et ardu, mais je n’ai jamais été autant prête à entrer dans la cour des grandes ! » Noémie, 18 ans. 

 

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